Le poète et la sirène
A Beautiful Mind (James Horner) A Kaleidoscope of Mathematics
Ô femme sublime; ô dangereuse beauté,
Dont l'air étrange n'est là celui d'un ange.
Je garde encore le goût amère de ta cruauté;
Enchanteresque sirène, tu te nourris de ma souffrance !
Je te hais âme cruelle ! mais je t'adore,
Irrésistible créature, tu as emprisonné mon coeur !
De par ce doux supplice, je ne reverrai jamais ma demeure.
Ô Ulysse ! Entends-tu cette voix si mystérieuse ?
Qui allume en moi un feu qui me glace.
Mon chant, vaste murmure au son du sien; s'efface .
Résigne toi mon coeur, son paradis est un enfer.
Et peu à peu sur mon corps son emprise s'établit.
Oui, tu me plongeras dans une nuit éternelle
Mais à jamais perdurera le chant d'un mortel.