Le poète et la sirène

Publié le par marie-lcpf.over-blog.com

 

A Beautiful Mind (James Horner) A Kaleidoscope of Mathematics

 

le poète et la sirène

 

Ô femme sublime; ô dangereuse beauté, 

Dont l'air étrange n'est là celui d'un ange. 

Je garde encore le goût amère de ta cruauté; 

Enchanteresque sirène, tu te nourris de ma souffrance !

    

Je te hais âme cruelle ! mais je t'adore, 

Irrésistible créature, tu as emprisonné mon coeur !

De par ce doux supplice, je ne reverrai jamais ma demeure.


Ô Ulysse ! Entends-tu cette voix si mystérieuse ?

 Qui allume en moi un feu qui me glace. 

Mon chant, vaste murmure au son du sien; s'efface .

 

Résigne toi mon coeur, son paradis est un enfer.

 

Et peu à peu sur mon corps son emprise s'établit.

Oui, tu me plongeras dans une nuit éternelle

 Mais à jamais perdurera le chant d'un mortel. 

 

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